Ce matin-là Théo paraît bien décidé à interroger son vieil ami sur un point précis, le souvenir constant.

L’Ancien, bien calé dans son fauteuil le regarde attentivement.

Théo. – Aujourd’hui j’aimerais que tu m’éclaires sur un élément de notre pratique spirituelle, celui que tu nommes « souvenir constant ». J’ai bien compris la nécessité de la méditation, ainsi que l’importance de la régénération et la force de la prière qui nous relie à la Source. Je pressens que le souvenir constant recèle des trésors cachés et j’ai hâte de les découvrir. Voudrais-tu m’en dire un peu plus ?

L’Ancien. – L’idée est qu’une fois établi un canal entre Dieu et toi, tu le maintiennes en permanence, volontairement ; que ce canal soit unique et qu’il déverse en toi tout ce que le Seigneur veut pour toi, son énergie (pranahuti) et ses nombreuses bénédictions.

– C’est une source d’évolution infinie… murmure Théo pensif.
Mais pourquoi cela doit-il être une pratique volontaire ? Tu m’as toujours dit que nous ne saurions vivre sans cette source divine en nous, que chaque être humain, chaque créature de Dieu en est pourvue.

L’Ancien. – Dieu a donné la vie à chacune de ses créatures. Avec les êtres humains, il a fait un pas de plus en établissant un pacte d’éternité pour qu’ils le représentent et deviennent co-créateurs en lui.

Théo. – Avec lui ?

L’Ancien. – Non, c’est bien en lui. Une fois que Dieu nous a donné la vie, il s’est retiré, nous laissant libres d’exercer notre pouvoir créateur. Créés à Son image, pourvus de toutes Ses qualités et vertus, il nous a octroyé le libre arbitre.

Théo. – J’ai toujours pensé que cela avait été une erreur, il suffit de regarder le monde des hommes pour s’en convaincre.

L’Ancien. – S’il y a erreur, elle vient de nous. Il nous a donné la liberté, mais sans jamais nous couper de lui. C’est nous qui l’avons oublié, tant d’êtres humains vivent encore comme s’il n’existait pas. Ils devront tôt ou tard se réveiller à Lui. Et retrouver le lien qui les unit au créateur, au Divin.

Théo. – Tu m’as déjà parlé de l’homme originel, un certain Adam, dont le péché était, si j’ai bien compris, de trouver bon, après avoir tout reçu de Dieu, de se séparer de lui, pour créer sa propre création. C’est ce que tu avais nommé le « complexe d’Adam ».

L’Ancien. – Oui, c’est cela, et je te rappelle que nous sommes tous des Adams : nous sommes ici-bas pour respecter et accomplir le pacte que nous avons établi avec Dieu et redevenir des êtres universels.

Théo. – Cela me paraît bien lointain.

L’Ancien. – Pourtant Dieu est au plus près de nous, dans notre cœur, là où le pacte a été scellé.

Théo. – Comment cela ?

L’Ancien. – C’est à l’image des chakras qui sont représentés comme des lotus, mais chez la plupart des êtres humains, les lotus sont sous forme de graines.

Tout en dessinant sur une feuille l’Ancien explique :

121- dessin 2

– La réalisation des possibilités de l’être est souvent symbolisée par l’épanouissement d’une fleur à la surface des « Eaux ». Il s’agit des « Eaux primordiales » qui renferment, dans leur unité première et originelle, toutes les possibilités de réalisation. Cette fleur est habituellement un lotus en Orient, une rose ou un lis en Occident. Le lotus symbolise l’accomplissement spirituel de l’être, depuis les profondeurs obscures associées aux « Eaux inférieures » jusqu’à la floraison complète dans la pleine lumière des « Eaux supérieures ».

Théo. – Donc de potentiels, de potentiels endormis, à éveiller ?

L’Ancien. – Exactement, chaque graine doit être arrosée de lumière pour que sa vie commence et qu’elle puisse se déployer. Quand elle pousse, la graine devient un bouton de lotus pour, finalement, s’ouvrir à la lumière du Seigneur, montrant toute sa beauté et exhalant son parfum divin. Babuji appelait cette graine granthi, un nœud, représenté comme un point. Il en existe cinq dans la région du cœur, cinq dans la région cosmique, et trois autres jusqu’au Centre. Les nœuds représentent aussi l’intrication, la complexité des chakras en devenir. Le point est une singularité. Il est sans dimension, tout comme Dieu, à la fois dans le temps et hors du temps.

Théo. – Un jour tu m’as expliqué que chaque point était relié à l’un des cinq éléments. Grâce à toi, j’ai parcouru et vécu rapidement ce qui se passait dans chaque espace jusqu’au passage dans le brahmanda-mandal (ou région de Dieu). Ce fut un moment fondamental pour moi. J’ai même cru que j’étais arrivé au but, mais là, tu m’as annoncé qu’il ne s’agissait que d’une entrée en matière. Peux-tu m’expliquer ce que tu voulais dire ?

L’Ancien. – Lors de l’initiation première, le cœur est purifié, les samskaras, les complexités sont dissoues. L’âme est éveillée par la transmission de l’énergie yogique, puis elle se met en mouvement.

Théo. – Avant l’initiation, l’âme était donc endormie ?

L’Ancien. – Oui, comme assoupie ; la transmission l’a éveillée à elle-même, lui a rappelé qui elle était et le pacte qu’elle avait établi avec son Créateur.

Théo. – D’où le souvenir. Nous étions amnésiques ; tels la belle au bois dormant, le prince charmant nous a éveillés à nous-mêmes. Nous nous sommes rappelé notre origine divine et nous aspirons désormais à retrouver notre statut de fils ou de fille de Dieu.

L’Ancien. – L’Initiation première va très loin ; jusqu’à présent l’âme individuelle était principalement reliée à la personnalité (jiva). Elle était toute tournée vers la vie extérieure. Sa conscience d’être, du Soi, était limitée.

Théo. – Et son inconscient très actif.

L’Ancien approuve et poursuit :
– La conscience (chit) éveillée, son âme individuelle est désormais tournée vers l’intérieur, en contact direct avec sa Source, son Créateur que certains appellent aussi « Dieu ». L’âme se souvient alors de sa nature réelle. Elle aspire à retrouver son statut originel.

Théo. – Et je peux témoigner que ce n’est pas toujours facile. Cela fait plus de deux ans que tu m’as initié. Par instants, je retrouve les moments sublimes que tu m’as fait vivre, d’autres fois, j’ai l’impression de m’être à nouveau assoupi, d’avoir perdu la connexion avec mon être intérieur et cela me fait souffrir ; parfois même, cela me désespère.

L’Ancien. – C’est pour cela que tu pratiques quotidiennement et que tu es aidé par un formateur. Il t’aide à purifier chaque chakra. Il accompagne l’avancée de ton âme (yatra = chemin spirituel), te rattrape quand tu oublies ton chemin ou que tu désespères, mais surtout il transmet pranahuti, le souffle divin, qui alimente ton âme dans sa quête de l’Ultime.

Théo. – Et le souvenir constant, à quoi sert-il ?

L’Ancien. – Il consiste à maintenir ce canal ouvert en permanence. C’est la raison pour laquelle la première chose que tu fais en te réveillant, c’est la méditation sur la lumière divine dans ton cœur.

Théo. – Je ne la fais pas tous les matins, mais je ne manque jamais la prière. Quand je n’ai pas le temps ou l’envie de méditer, je dis ma prière et je reste quelques instants sur sa vibration. Si j’ai eu une nuit agitée, j’ai l’impression de me reconnecter, ou plutôt de réinitialiser ma connexion. Tu sais, comme la touche reset sur les ordinateurs. C’est quelque chose qui est là, mais tu n’y as plus accès, alors tu essayes de retrouver le processus, le chemin pour atteindre le bon dossier. A d’autres moments, c’est déjà là. J’approfondis ou tout simplement, je prends conscience de la profondeur et j’essaye de ramener la sublime vibration en surface. Je ne commencerais pour rien au monde ma journée sans être pleinement en contact avec cette vibration. J’aurais la sensation de ne pas être moi-même et de commencer ma journée du mauvais pied.

L’Ancien. – C’est pour cela que la prière est essentielle dans la pratique du souvenir constant. Elle nous connecte à la Source de lumière, au divin en nous et nous rappelle ce qui peut faire obstacle à l’avancée de notre âme dans sa quête de Dieu. Elle énonce aussi ce qui l’aide.

Théo. – Je dois t’avouer que souvent je commence par « Ô ! Maître », parfois par « Ô » seulement ! Et ces derniers temps, je me mets juste en résonance avec la vibration de la prière. C’est elle que je retrouve lorsque je fais mes petites pauses du cœur dans la journée et que je retrouve la prière-méditation du soir juste avant de m’endormir.

– Je vois, tu fais une pratique à minima, plaisante l’Ancien.

– Je cherche l’optimisation de mes ressources et de mon temps, répond Théo en riant. Daaji l’a dit, il faut simplifier nos vies, alors je simplifie tout. Et il ajoute malicieusement : Babuji n’a-t-il pas dit : « Dieu est simple et les moyens d’y arriver doivent être simples. » ?

L’Ancien renchérit en souriant :
– Je vais te surprendre : le souvenir constant est la clef de la paresse !

– Comment ça? s’exclame Théo surpris.

L’Ancien. – Eh bien ! lorsque tu pratiques vraiment, c’est de la pratique constante car tu es alors en contact permanent avec la vibration divine et, lorsque le moment sera venu, tu seras en contact avec le Seigneur lui-même. Mais c’est une grâce qui ne dépend que de Sa volonté et de la maturité de l’âme.

Théo reste pensif :
– Ces perspectives me semblent bien lointaines …

L’Ancien. – En attendant pratique régulièrement. La pratique est souple, dépouillée, efficace. Elle est essentielle pour tous ceux qui n’ont pas encore traversé la région du cœur.

Théo. – Pourquoi ?

L’Ancien. – La région du cœur est celle de la dualité. Nous devons purifier chaque point, chaque chakra, équilibrer les tendances qui émergent dans chaque élément.

121- dessin 1

Théo. – Y a-t-il une anatomie du chakra ?

L’Ancien. – On peut le voir ainsi :

  • Ses racines sont ancrées dans la forme : annamaya-kosha 
  • Il est alimenté par le prana, le souffle, l’énergie : pranamaya-kosha.
  • Il est maillé de tendances qui sont liées à l’ego (ahankara).
  • Il est envahi par les samskaras qui sont situés dans le corps subtil.

Théo. – Donc les samskaras sont omniprésents. Quelle poisse !

L’Ancien. – C’est pour cela que l’on effectue un nettoyage quotidien pour les samskaras du jour et un nettoyage plus en profondeur avec un précepteur.

Théo. – Le nettoyage ne pourrait-il être fait d’un seul coup, dès les méditations d’introduction ?

L’Ancien. – Tout est fait avec amour et modération pour préserver l’équilibre de l’aspirant. Il y a une croissance naturelle, une maturité qui doit être acquise avec le temps.

Théo. – Que se passe-t-il alors ?

L’Ancien. – Quand une personne commence la méditation du cœur selon le Sahaj Marg, c’est son âme qui l’a décidé et sa personnalité qui a reçu l’information. L’âme a décidé de commencer sa quête de Dieu ou tout simplement de la poursuivre plus intensément. Elle se met en quête du chemin et de son initiateur. Il est là pour la préparer à entrer en contact avec son Maître intérieur divin. Cela se fera dès la première transmission.

Théo. – Et que se passe-t-il ?

L’Ancien continue:
– Le samskara relié à la peur est alors retiré.

Théo. – Pourquoi celui-là ?

L’Ancien. – Cette tendance est reliée à la peur de la séparation de Dieu.

Théo. – Mais la séparation de Dieu n’a jamais existé puisque Dieu vit au centre de chaque être existant, de chaque particule, de chaque atome.

L’Ancien. – C’est l’illusion de la séparation qui est retirée. La personne au tréfonds d’elle-même ressent un grand soulagement, une paix profonde.

Théo. – Cette première transmission a-t-elle d’autres effets?

L’Ancien. – Une libre circulation d’amour, une connexion permanente avec l’énergie divine. L’âme se retrouve elle-même, connectée avec son Seigneur, je dirais même qu’elle se sent propulsée « dans » son Seigneur. Elle prend conscience qu’il a toujours été présent pour elle, mais qu’il a respecté sa volonté de liberté, d’indépendance.

Théo. – La connexion est-elle permanente à partir de ce moment initiatique ?

L’Ancien. – Oui !

Théo. – A quoi sert la pratique alors ?

L’Ancien. – A réactualiser la connexion, à élargir le canal ; elle a aussi beaucoup d’autres effets que chacun devra découvrir par lui-même.

Théo. – Alors tout ne se fait pas en même temps ?

L’Ancien. – Tu as dit le mot clef : le temps ! Dieu est à la fois hors du temps, comme Absolu, et dans le temps, avec nous. Dans le temps, il y a une évolution, une progression. D’où le voyage initiatique de l’âme à travers les régions du cœur, la région cosmique (celle du Dieu créateur), puis les dimensions qui aboutissent à la région centrale, enfin le Centre.

Théo. – Un Centre qui est lui-même une porte sur l’infini, l’éternité, qui est Dieu. Tu m’avais dit qu’il me faudrait de sept à huit ans de travail spirituel pour arriver à la région de Dieu (brahmanda-mandal) et cela fait deux ans et demi que tu m’as initié ; y a-t-il des raccourcis ?

L’Ancien. – Tout est une question de point de vue : l’âme dans son essence (atman) est déjà Dieu, tout Dieu. Elle n’évolue pas. Entre en contact, en union avec elle et c’est fait. Elle est hors du temps.
L’âme individuelle, celle qui est incarnée et qui s’est constituée une personnalité avec tous ses corps, elle, elle est dans le temps. Elle est dans le royaume de la manifestation (pindesh) qui est régi par les lois de Prakriti (la Nature). Elle évolue dans le temps. Elle est soumise à la dualité, aux trois gunas.

Théo. – Peux-tu me rappeler ce que sont les trois gunas ?

L’Ancien. – Volontiers.
Il y a « tamas » qui sont des forces de ralentissement, mais aussi d’intériorisation ; quand elles sont lourdes et négatives, elles sont appelées « les forces de l’ombre ». « Tamas » est centripète.
Il y a ensuite « rajas » qui sont des forces d’accélération, centrifuges, rajas va vous extérioriser, vous agiter : quand les forces rajassiques sont lourdes et négatives, elles produisent la colère, l’excitation, la passion démesurée. Ces deux forces ont tendance à nous décentrer, à nous déstabiliser.
La troisième force ou non- force est appelée « sattva » qui correspond à un parfait équilibre des forces en présence, qui nous permet alors de rester centrés, en connexion avec nous-mêmes, en résonance avec le divin dans notre cœur.

Théo. – Tamas et rajas sont aussi le yin et le yang ? Ils sont utiles à la vie.

L’Ancien. – Lorsqu’ils sont en juste proportion, en équilibre dynamique. Quand c’est le cas, l’état sattvique fait apparaître la Réalité.

Théo. – Comment cela ?

L’Ancien. – Prenons l’exemple du yin-yang. Nous observons la montagne grâce à la lumière du soleil : suivant l’heure du jour, la montagne projette de l’ombre.

Théo. – La partie à la lumière, c’est le yang et celle à l’ombre c’est le yin.

L’Ancien. – Certes, mais ce qui compte c’est la montagne. Elle représente la Réalité. La montagne est la montagne. Quand le soleil est au zénith, il n’y a pas d’ombre. Lorsque c’est la nuit, elle semble ne plus exister car elle n’est plus perçue, mais la montagne reste la montagne ; c’est cela la Réalité, quelle que soit la position du soleil, quel que soit le moment où elle est observée. Cette capacité de pouvoir observer la Réalité quelles que soient les circonstances, quel que soit l’objet observé, c’est l’état sattvique.

Théo. – Qui dit observer la Réalité dit pouvoir observer Dieu en nous.

L’Ancien : Et les effets de sa présence en nous. Car c’est la vie en mouvement. Dieu ne peut être observé qu’à travers sa manifestation, en « lui-même » dirons-nous …

Théo. – Je sais, il est ce rien dont tout provient. Et le Dieu créateur, celui que tu appelles le Seigneur ?

L’Ancien. – Le Dieu créateur de cet univers est aussi une manifestation, la plus subtile qui soit. Nous le qualifions d’omniprésent, d’omniscient, d’omnipotent. Nous pouvons l’observer au travers de ses créatures et de la magnificence de sa création.

Théo. – C’est ce que tu fais quand tu le trouves dans chacune des personnes que tu rencontres ? C’est le phénomène empathique.

L’Ancien. – Dans un premier temps oui, les cœurs se mettent en harmonisation (syntonie). Lorsque cela se produit dans la première dimension du cœur c’est effectivement l’empathie, la sympathie, la vraie fraternité basée sur l’union naturelle des cœurs. Les pièges sont absents, l’acceptation de soi, de l’autre sont de rigueur. C’est une communication non mentale fine et subtile.

Théo. – Tu sembles dire qu’il y a autre chose.

L’Ancien. – En effet, si les cœurs sont purs, libérés, la communication est d’un tout autre ordre.

Théo. – Qu’entends- tu par purs, libérés ?

L’Ancien. – Les samskaras et les tendances sont soit absents, soit inactifs, suspendus à ce moment-là. Le cœur est en capacité de réfléchir la lumière divine, tel un miroir qu’aucune forme, qu’aucune impression ne retient. Il ne reflète que Dieu. Alors, c’est la merveille. Dieu rencontre Dieu dans chacune de ses créatures en présence. Ce n’est plus de la communication, mais de la communion.

Théo. – J’en ai l’intuition qu’il y a quelque chose en plus …

L’Ancien. – L’espace de ton cœur ne t’appartient plus, bien qu’il soit au centre de ton être. Il appartient au Seigneur et à lui seul.

Théo. – Est-ce cela que les mystiques appellent l’union avec Dieu et dont Babuji parle dans la troisième maxime (« Fixez votre but qui devrait être l’unité complète avec Dieu. Ne vous reposez pas tant que l’idéal n’est pas atteint. ») ?

L’Ancien. – Tout à fait, dans le chemin de l’âme (yatra), cela correspond au lotus aux mille pétales, « sahasra dal kama ». Cet état est appelé « l’union avec Dieu » ou encore « réalisation ».

Théo. – A ce moment-là, je suppose qu’il n’est plus nécessaire de pratiquer.

L’Ancien. – La pratique est constante à ce stade d’évolution. Ton cœur appartient totalement au Seigneur. Rien ne peut plus le pénétrer, le perturber. Il est dans sa pureté originelle. La grâce coule en lui en permanence.

Théo. – Cet état a-t-il une relation avec l’arrivée au point 2 ? Tu m’avais dit que jusque là, le cœur était tourné vers l’extérieur et qu’à partir de ce point il était tourné vers l’intérieur, vers la dimension d’amour et de dévotion dans le Seigneur.

L’Ancien. – Jésus-Christ en est l’emblème.

A suivre …

Théophile l’Ancien
Extrait de Dialogues avec Théophile l’Ancien
L’initiation de Théophile le Jeune